La vinification du vin blanc est radicalement différente du processus de fabrication du vin rouge. Les différences clés résident toutefois dans le temps de contact avec la peau, le pH idéal, la température de fermentation, et le temps de vieillissement. D’autres procédés comme l’utilisation du chêne et l’utilisation de la fermentation malolactique sont également responsables de cette différence.
A vu l’œil, faire du vin blanc semble plus simple que de s’engager dans le vin rouge. Sur le papier, les étapes sont moins nombreuses, mais en pratique, traiter le vigne et vin blanc demande une grande délicatesse. Même un léger défaut dans le dosage peut déformer le goût et ruiner le spiritueux.
Savoir s’équiper pour une excellente vinification
Dans un processus de fabrication de vin dans un vignoble, les matières premières doivent être de bonne qualité pour un résultat optimisé. Dans cette optique, la récolte des raisins doit être faite dans les règles de l’art. Le vin blanc peut être fait autant à partir de cuve rouge que du blanc. Ceci pour la simple raison que la peau ne sera pas utilisée dans la fermentation. Cependant, la plupart des producteurs préfèrent n’utiliser que des raisins verts et jaunes pour faire un type spécial de vin blanc, comme le Chardonnay et le Riesling.
La cueillette est une étape cruciale qu’il faut le confier à un expert. Le plus souvent, les sites de recrutement en agroalimentaire comme Puissance Cap rédigent des offres d’emploi assez sélectif afin de distinguer les meilleurs ouvriers viticoles. Spécialisé en recrutement vin, la notoriété de ce site s’étend sur toute la France et à l’international. Il faudrait passer par eux afin de dénicher le vigneron idéal. Une fois cela fait, la récolte pourra enfin débuter.
Démarrage du grand processus de vinification de la vigne et vin blanc
Il faudra commencer par le foulage et l’égrappage des raisins. Ensuite, il faudra presser les raisins. En passant dans le pressoir, le jus de raisin est collecté dans une cuve. C’est durant cette étape que les raisins reçoivent le dioxyde de soufre pour arrêter la détérioration bactérienne avant le début de la fermentation. Ensuite, laisser reposer le jus avant de lancer le processus de décantation.
Tout chef de culture et employé œuvrant dans le secteur agroalimentaire, option vin et spiritueux savent que l’étape suivante se résume à l’ajout de la levure. Cette action permettra au démarrage de la fermentation. Le vigneron peut choisir entre les levures naturelles et celles commercialisées. Les deux sont efficaces, selon l’effet souhaité.
Après, il faudra passer à tour de rôle par la fermentation alcoolique et la fermentation malolactique. Cette dernière est une conversion acide réalisée par un peu de bactéries. Elle est facultative, mais reste pratiquée par les vignerons respectueux des traditions.
Il faudra ensuite remuer les lies qui flottent lorsqu’on laisse le vin reposer dans des cuves. Le mélange est l’étape qui suit, où le responsable attitré va soigneusement se concentrer sur la texture du vin. Vient ensuite celle de la clarification du vin et de l’embouteillage. Plus le vin sera vieux, plus son goût va s’accentuer et ravir les palais des sommeliers.